Le secteur canadien de la construction non résidentielle repose sur deux piliers complémentaires : la construction de bâtiments commerciaux (bureaux, hôtels, commerces, entrepôts) et les travaux de génie lourd (ponts, barrages, lignes ferroviaires, oléoducs).
À eux deux, ces segments génèrent plus de 107 milliards $ de revenus en 2025 et emploient plus de 100 000 travailleurs qualifiés. Le marché profite d’une reprise graduelle des mises en chantier grâce à l’assouplissement des taux directeurs et à la demande croissante en infrastructures publiques résilientes. Toutefois, les marges demeurent sous pression : flambée des matériaux, pénurie de main‑d’œuvre spécialisée et exigences environnementales plus strictes incitent les entrepreneurs à investir dans des méthodes modulaires, la préfabrication et des technologies BIM pour préserver leur compétitivité.
Les trois indicateurs suivants offrent un instantané de la solidité et de la dynamique du marché : volume d’affaires, rentabilité et masse salariale.
Valeur totale des contrats réalisés en construction commerciale et en génie lourd, soutenue par la relance des investissements institutionnels.
Part des revenus convertie en bénéfices avant intérêts et impôts ; elle oscille entre 6,7 % pour les bâtiments commerciaux et 13,4 % pour les grands ouvrages d’ingénierie.
Ingénieurs, contremaîtres et corps de métier spécialisés travaillant sur plus de 12 000 chantiers actifs partout au pays.
Sur l’horizon 2025‑2030, la croissance annuelle prévue de 2 % à 3 % reposera sur la modernisation des infrastructures énergétiques, la conversion écologique des bâtiments commerciaux et les mégaprojets de transport collectif. Les entrepreneurs qui adopteront la modélisation 5D, la préfabrication en usine et les matériaux bas‑carbone (acier recyclé, béton à faible clinker, bois lamellé‑croisé) gagneront en productivité et réduiront les risques liés aux hausses de prix des intrants.
Par ailleurs, les programmes fédéraux, tels que le Fonds accélérateur de bâtiments carboneutres et l’Investing in Canada Plan, continueront de soutenir la demande tout en renforçant les critères ESG et les obligations de divulgation des émissions. Dans ce contexte, la consolidation entre acteurs du génie et du bâtiment devrait se poursuivre afin de mutualiser la R‑D et sécuriser la main‑d’œuvre qualifiée, ouvrant la voie à un marché plus intégré et technologique.
Les trois indicateurs suivants offrent un instantané de la solidité et de la dynamique du marché : volume d’affaires, rentabilité et masse salariale.
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