Éducation et formation

Panorama des collèges et universités au Canada

Le réseau post‑secondaire canadien regroupe 184 établissements publics et privés qui génèrent collectivement 52,5 G$ de revenus en 2025. Cette constellation d’universités de recherche et de collèges techniques constitue un pilier incontournable : elle forme près de 348 000 personnes chaque année, soutient des écosystèmes d’innovation régionaux et emploie un personnel hautement qualifié (professeurs, chercheurs, cliniciens).

Le financement provincial – qui fournit encore le tiers des recettes – s’est tassé depuis dix ans, obligeant les directions à compter davantage sur la croissance des droits de scolarité et sur l’afflux d’étudiants internationaux. Dans un contexte de concurrence internationale féroce, la réputation académique, la capacité de recherche et l’offre de programmes flexibles (cours hybrides, certificats accélérés) deviennent des différenciateurs décisifs.

Indicateurs clés du secteur

Les données suivantes dressent le portrait quantitatif de la filière pour l’exercice 2025 et permettent de saisir son poids économique, son intensité de main‑d’œuvre et sa rentabilité.

Revenus totaux (2025)

52,5 G$

Après un rythme de croissance annuel moyen de 1,1 % entre 2020 et 2025, les recettes devraient accélérer à 2,1 % par an jusqu’en 2030, portées par l’augmentation des bourses fédérales de R‑D et par la reprise du recrutement international.

Effectif sectoriel

348 000

Le personnel – académique et administratif – représente 47 % du chiffre d’affaires, reflet d’un modèle d’affaires fortement tributaire du capital humain. La densité moyenne atteint 1 890 employés par établissement, un record historique.

Marge bénéficiaire moyenne

20,1 %

Les universités sans but lucratif parlent de « surplus » plutôt que de profits, mais l’écart recettes‑dépenses reste élevé grâce aux frais de scolarité internationaux (jusqu’à cinq fois ceux des étudiants canadiens) et aux rendements des placements de dotation.

Tendances, défis et opportunités

Trois dynamiques domineront le cycle 2025‑2030 :

  1. La révision des cadres provinciaux de droits de scolarité (gel ontarien prolongé, hausse ciblée au Québec) qui forcera les institutions à diversifier leurs revenus;
  2.  La compétition internationale pour un nombre plafonné de permis d’études, poussant les universités à bonifier leurs bourses et leurs services d’accueil;
  3.  La transformation numérique de l’enseignement supérieur (cours collaboratifs en réalité mixte, laboratoires virtuels) nécessitant des investissements technologiques mais promettant des gains de productivité.

En parallèle, l’engagement fédéral accru (hausse de 2,7 % par an des crédits de R‑D) offrira des relais de croissance, spécialement pour les pôles interdisciplinaires (IA, santé de précision, transition énergétique).

Les données suivantes dressent le portrait quantitatif de la filière pour l’exercice 2025 et permettent de saisir son poids économique, son intensité de main‑d’œuvre et sa rentabilité.

Faites les bons choix d’affaires avec les bons chiffres.

Parlons-en. Notre équipe vous aide à structurer votre réflexion et à prendre des décisions éclairées, sans engagement.