Énergie et ressources naturelles

Production d’électricité thermique au Canada

La production thermique – qui regroupe les centrales au gaz naturel, au charbon, au pétrole ainsi que les réacteurs nucléaires – génère 18,4 G $ de revenus annuels et couvre près de 40 % de la demande nationale d’électricité.

Dans un contexte de décarbonation, l’industrie poursuit sa transition : la capacité au charbon s’efface rapidement, tandis que le gaz naturel, abondant dans l’Ouest canadien, s’impose comme combustible de remplacement.

Le parc nucléaire, concentré en Ontario, gagne en longévité grâce aux programmes de prolongation des réacteurs CANDU. Malgré la pression réglementaire et la volatilité des prix des combustibles, le segment demeure un pilier stratégique pour la sécurité énergétique du pays, avec 15 entreprises opérant 15 877 emplois de haute qualification.

Chiffres clés à retenir

Trois indicateurs illustrent la solidité et les défis actuels du secteur thermique canadien.

Revenus annuels

18,4 G $

Valeur totale générée par les centrales thermiques en 2024, en hausse de 4,4 % sur un an.

Marge bénéficiaire moyenne

19 %

Rentabilité portée par des contrats long terme et la conversion du charbon vers le gaz, malgré la flambée des coûts de combustible.

Part du gaz naturel dans la production thermique

≈ 50 %

Le gaz naturel représente désormais la moitié des revenus du segment, contre à peine 6 % pour le charbon, reflétant la transition énergétique en cours.

Perspectives et opportunités pour les investisseurs

D’ici 2029, la demande électrique progressera au rythme de la reprise économique et de l’électrification des usages industriels. Les opérateurs thermiques tablent sur 0,9 % de croissance annuelle des revenus avec : 

  • la mise en service de nouvelles turbines à gaz haut rendement ;
  • l’intégration de petits réacteurs modulaires (SMR) pour renforcer la production bas carbone ;
  • l’adoption de technologies de captage du carbone, condition sine qua non à l’obtention de contrats provinciaux.

Pour les acheteurs et vendeurs d’actifs, la consolidation du marché – dominé par quatre groupes publics et parapublics – crée des fenêtres de cession ou d’acquisition d’unités stratégiques (gaz, cycles combinés, SMR). La valeur résiduelle des infrastructures au charbon baisse rapidement, mais leur conversion ouvre un relais de croissance attractif.

Les investisseurs bénéficiant d’un savoir‑faire ESG et d’ententes d’approvisionnement pourront capturer des marges supérieures à la moyenne sectorielle tout en répondant aux objectifs climatiques nationaux.

Trois indicateurs illustrent la solidité et les défis actuels du secteur thermique canadien.

Faites les bons choix d’affaires avec les bons chiffres.

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