Le secteur bancaire commercial canadien finance l’économie en collectant les dépôts des ménages et des entreprises puis en les redistribuant sous forme de crédits : prêts hypothécaires, prêts aux particuliers, lignes de crédit et financement corporatif.
En 2025, il génère 490,4 G$ de revenus, affiche une marge bénéficiaire de 31 % et emploie plus de 308 000 personnes réparties dans 113 établissements. Ces résultats proviennent à la fois de la remontée des taux depuis 2020, qui a dopé le revenu d’intérêt, et d’une diversification accélérée vers les commissions (cartes, services numériques).
Porté par un cadre prudentiel reconnu mondialement et un système réglementaire robuste, le secteur contient une résilience qui attire les investisseurs étrangers. La consolidation progressive du marché ouvre par ailleurs des occasions d’acquisitions ciblées pour les institutions cherchant à étendre leur portefeuille ou à intégrer de nouvelles technologies.
La croissance annuelle composée de 13,9 % sur cinq ans place ainsi l’industrie parmi les principaux moteurs financiers du pays malgré une conjoncture volatile.
Sources : IBISWorld
Valeur totale des produits financiers générés par les banques commerciales.
Part des revenus convertie en bénéfices avant intérêts et impôts, preuve d’une efficience opérationnelle élevée.
Croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires sur cinq ans, stimulée par la hausse des taux et la demande de crédit.
Les réductions de taux d’ici 2026 devraient soutenir la demande de prêts tout en comprimant légèrement la marge d’intérêt ; le secteur misera donc sur des volumes accrus et sur les commissions pour maintenir sa rentabilité.
Parallèlement, la transition numérique – adoption massive du mobile et de l’IA pour le scoring et la lutte antifraude – exige des investissements constants, tandis que la pression concurrentielle des fintechs et des coopératives de crédit oblige les banques à enrichir l’expérience client.
Enfin, les critères ESG pèsent de plus en plus dans l’allocation des capitaux : les grands établissements s’engagent à financer la transition énergétique et à renforcer la cybersécurité pour protéger des volumes croissants de données sensibles. Dans cet environnement, la consolidation et les alliances technologiques devraient se poursuivre, tout en maintenant un socle réglementaire élevé pour la stabilité du système.
Sources : IBISWorld
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