Des Rocheuses à la vieille Europe de Québec, les établissements d’hébergement canadiens accueillent chaque année des voyageurs d’affaires, des familles en vacances et de plus en plus de « workcationners » qui conjuguent télétravail et découverte.
Après le choc sans précédent de la pandémie, le secteur a rebondi grâce à la reprise des voyages, à la montée en puissance d’événements internationaux et à des mesures provinciales qui restreignent la concurrence des locations de courte durée. L’essor du numérique — bornes de check‑in sans contact, clés mobiles, robots livreurs — compense les pénuries de main‑d’œuvre tout en élevant l’expérience client.
Les chaînes disposent d’une force de frappe marketing et d’économies d’échelle, mais les voyageurs plébiscitent aussi les hôtels‑boutiques indépendants qui offrent une immersion locale authentique. À l’horizon 2030, la demande devrait rester soutenue, portée par l’afflux de visiteurs internationaux, la vigueur des voyages d’agrément intérieurs et la normalisation du déplacement d’affaires.
Ces indicateurs synthétisent la solidité financière et le rythme d’expansion des hébergements marchands au pays.
Valeur totale des ventes réalisées par plus de 6 600 hôtels et motels, tous segments confondus.
Part du chiffre d’affaires convertie en bénéfice net, dopée par la remontée des tarifs et l’automatisation des services.
Croissance annuelle moyenne spectaculaire, reflet du rattrapage post‑COVID et de la forte appétence des ménages pour les voyages.
Les hôtels canadiens devraient poursuivre leur mutation technologique pour pallier la réduction de l’accès à la main‑d’œuvre étrangère et satisfaire des clients exigeant rapidité et personnalisation. L’installation de stations de recharge pour véhicules électriques, combinée à la baisse anticipée des prix du carburant, relancera le tourisme routier et la fréquentation des motels.
En parallèle, la construction de nouvelles chambres à Vancouver et Toronto vise à absorber la vague de visiteurs attendue pour la Coupe du monde 2026, bien que la taxe d’hébergement supplémentaire de 2,5 % introduite en C.-B. pèsera sur les marges à court terme. Grâce à la montée des voyages d’affaires liée au retour au bureau et à un marketing plus ciblé sur les clientèles internationales à haut pouvoir d’achat, le secteur table sur une progression modérée mais durable de 1,6 % par an entre 2025 et 2030, soutenant l’emploi et l’investissement dans tout le pays.
Ces indicateurs synthétisent la solidité financière et le rythme d’expansion des hébergements marchands au pays.
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